lundi 13 septembre 2010

Elire une destination

Extraits choisis « Théorie du voyage – Poétique de la géographie »
Michel ONFRAY aux éditions Poche

« L’œil sur le planisphère, on saisit d’abord mal les distances. L’échelle ne signifie clairement et distinctement qu’aux acrobates en arithmétique, aux surdoués en calcul. […] J’entends bien intellectuellement un polygone à mille côtés, mais je n’en vois pas toutes les facettes. […] De quelle façon dire le monde avec une carte qui se contente de le représenter et de le réduire à des conventions conceptuelles ? Immédiatement, on se trouve pris dans cet étrange paradoxe : le planisphère semble petit et vaste le monde, or l’inverse est vrai : le planisphère est vaste, et petit le monde pourtant. […] Un mot, un nom, un lieu, un endroit lisibles sur la carte retiennent alors l’attention. Celui d’un pays, d’un cours d’eau, d’une montagne, d’un volcan, celui d’un continent, d’une île ou d’une ville. L’indistinct, le viscéral se retrouvent dans une émotion déclenchée soudain par un nom fiché dans la mémoire »

PartirParOù ? PartirAuPérou ! Cheminer sur l’altiplano, naviguer sur le lac Titicaca, marcher dans les rues de Cusco, déambuler au lever du soleil dans les ruines du Machu Picchu, mesurer sa force à celle de la Pacchamama, contempler la voie lactée, observer le condor, divaguer sur les sentiers…

« […] Chacun dispose d’une mythologie ancienne fabriquée avec des lectures d’enfance, des souvenirs de famille, des films, des photos, des images mémorisées sur une carte du monde un jour de mélancolie en fond de classe. […] Rêver une destination, c’est obéir à l’injonction qui, en nous, parle une voix étrangère »

Il nous faut comprendre cette langue !
Donc première étape... l’espagnol en 90 leçons !

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