dimanche 13 mars 2011

Poët ben qu'oui ... Poët ben qu'non

J'ai dans la tête des montagnes de questions depuis qu'un poisson rouge est venu un matin m'agiter le bocal. C'était un poisson rouge soluble qui est venu envahir mon corps et mon esprit. Depuis rien ne ressemble à ce qui était avant ... Par où poursuivre ? Par là, par ici... non par là, ou plutôt par ici. Et pourquoi pas par là aussi ? ça me gratte la cervelle !

Tu as du talent pour l'écriture m'a-t-on dit... Persévérer alors... Mais pour dire quoi au juste ?

Je suis en panne...

Prends ta plume poët poët et écris ! Écrire pour dire quoi ? Aller un petit effort... Souviens toi ce rivage merveilleux, au large des côtes de Paracas. C'était sur les îles Balestras. Bal et strass ? Non Balestras ! Ces îles secrètes sans paillettes où végète une faune féroce de lions des mers entourés d'une colonie de fous...

Oui des fous, j'ai bien dit une colonie de fous... Si seulement j'avais su ! Non je veux dire « si seulement j'avais su qu'ils sont si ordinaires »... Les fous je veux dire... Enfin, ce n'est pas très grave si on ne se comprend pas... Regarde ces pingouins habillés de strass pour le bal à Balestras... A votre santé! Trinquons au Moët à la bonne santé des mouettes!

Ah tu vois bien que je suis en panne... C'est un peu poët cet enchaînement de mots, c'est un peu flou tout ça... du talent pour l'écriture poët poët … Poët ben qu'oui … Poët ben qu'non … reprendre la plume et publier sur ce blog... Mais publier quoi au juste ? Et pour qui... Elle est si vaste la blogosphère... Elle est si bleue... Elle est si virtuelle... Tellement imaginaire.

Quand je te dis que moi, l'oiseau bizarre, je peine à gazouiller ces jours-ci... Reprendre la plume poët poët et écrire. Mais pour écrire quoi au juste. Persévérer mais pour aller où au juste.

Je suis en panne... l'âme vagabonde à la recherche du gardien du phare...

En attendant de trouver le cap, reprenons les récits du voyage... Enfin pas trop de récits quand même... mais surtout des photos... c'est reparti pour un tour. Après Paracas il nous reste deux semaines de voyage à partager... ça me laissera le temps d'affuter cette plume poët poët qui peine à gazouiller ces jours ci.














1 commentaire:

Amélie Le Gonidec a dit…

lectrice assidue restant souvent muette... suis heureuse que le BarAtteint ait rouvert