vendredi 27 mai 2011

Concernés ?

Quand nous parlions de l'erruption volcanique et des pertes financières des compagnies aériennes, ils n'ont rien dit... ils n'avaient pas d'avion à prendre.

Quand nous débattions des radars, ils n'ont rien dit... ils n'avaient plus de voiture depuis longtemps

Et puis l'hiver est arrivé... ils n'avaient plus d'argent pour se chauffer... Nous n'avons pas su quoi leur dire...

Le Gouvernement a lancé en janvier 2010 le plan national de lutte contre la précarité énergétique dont l’objectif est de réhabiliter en 8 ans le logement de 300 000 propriétaires modestes. Il va nous falloir des idées pour aider aussi les locataires modestes.

L’amendement visant à inscrire dans le cadre de la loi la notion de précarité énergétique a été adopté dans la nuit du 5 au 6 mai 2010, lors de l’examen du Grenelle II.

Ce n'est pas qu'une mode, mais une réalité pour de nombreux ménages modestes.

J'ai accepté de nouvelles missions, celles de monter un nouveau programme partenarial de lutte contre la précarité énergétique sur notre agglomération. Il s'agit de reprérer les situations et trouver des solutions pérennes pour sortir les ménages modestes de la précarité. Une mission de solidarité et d'innovation sociale. Pour nous l'hiver est déjà là...

A savoir, 18% des ménages aux revenus les plus modestes doivent consacrer 15% ou plus de leurs revenus à se chauffer. Quand se chauffer rend très pauvre

Pas moins de 3,4 millions de ménages (13% de l'ensemble) sont considérés comme étant en situation de précarité énergétique en France. Ils consacrent un dixième ou plus de leur budget aux dépenses d'énergie, contre 5% en moyenne, indique un  rapport remis au gouvernement par Philippe Pelletier, président du comité stratégique du Plan bâtiment Grenelle (plan batiment). 70% de ces ménages appartiennent au quart des foyers les plus défavorisés et 55% ont plus de 60 ans. Les ménages vivant en milieu rural sont également surreprésentés. Les conséquences des difficultés à se chauffer sont multiples et peuvent conduire à des drames, liés en particulier à des appareils inadaptés. "La montée des charges énergétiques, mais aussi des loyers génèrent de profondes inégalités que ne compensent que partiellement les aides publiques", rappelle Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre dans son rapport annuel sur le mal logement.

Carton rouge pour le mal logement !  Signer en ligne la pétition

1 commentaire:

Sisyphe a dit…

Un bien préoccupant problème de société, en effet ...