mercredi 7 septembre 2011

Nuage de Tchernobyl en France: 25 ans de polémique

L'enquête sur le nuage Tchernobyl en France s'arrête, suite au non-lieu prononcé ce matin par la cour d'appel de Paris. En effet, elle estime qu'aucun lien n'a pu être établi entre le nuage et les affections constatées en France. Une décision vivement dénoncée par les associations de victimes.

Rétrospective des mensonges en cliquant ici ...

samedi 3 septembre 2011

La Ville 2.0 est née !

Nous sommes entrés dans l'aire du numérique, cela ne fait plus aucun doute. Le numérique est entré dans nos vies... et dans nos villes. À l’espace physique urbain tangible fait de béton, de briques, d’infrastructures d’acier, de réseaux de fluides, viennent se superposer des couches numériques, physiques (artefacts et réseaux) et informationnelles (données, flux, logiciels et services). Le câble, le cuivre du téléphone et la fibre optique, les réseaux hertziens Wi-Fi et Wimax, les antennes GSM et 3G, les satellites, les capteurs, les puces dans les objets, dans les espaces et demain dans les corps, les écrans publics, etc., forment l’infrastructure physique qui supporte l’internet et les réseaux mobiles. Sur cette « infostructure » vont naviguer des flux de données, d’images et de sons (y compris, bien sûr, la voix de la conversation téléphonique).


Les opérateurs de services urbains développent des systèmes d’information, des sites web, des services numériques. Les municipalités mettent en place des portails d’informations, des forums de discussions, des systèmes d’informations géographiques, installent des points d’accès Wi-Fi dans les jardins publics et les bibliothèques. Les blogueurs discutent de la ville, de ce qui s’y déroule. Sur les sites sociaux, il y discutent, y prennent rendez-vous, y organisent des événements. Les utilisateurs de Google Maps et des sites qui s’appuient sur ses cartes annotent les lieux, y ajoutent descriptions, commentaires, photos et vidéos. Certains enrichissent les cartes numériques des villes, notent les restaurants, les lieux de sortie, indiquent et renseignent les événements de la ville, utilisent les réseaux sociaux pour se retrouver, partager et échanger. Des capteurs mesurent la pollution, le bruit, les flux de véhicules et de personnes et bien d’autres données.


Presque toutes les innovations dans les services et les usages de la ville s’appuient sur le numérique et les réseaux. Le vélo ou l’automobile partagée, la ville durable, la démocratie participative, les nouveaux dispositifs culturels, les zones d’activité, les politiques sociales, etc., ont toutes un substrat numérique de plus en plus essentiel : des systèmes d’information, des canaux de communication multiples, des outils de mesure ou de modélisation, des services à distance et mobiles…


La ville 2.0 est née !


Le numérique ne tombe pas par mégarde sur la ville. Derrière ces mouvements s’exprime et s’accélère, une transformation profonde de nos modes de vie en ville, de notre mobilité, de nos pratiques sociales et de consommation, de l’organisation de notre temps privé et professionnel, du rôle et du fonctionnement des entreprises présentes dans la ville – mais aussi des acteurs publics et des gestionnaires d’infrastructures urbaines. Personne ne reste à l’écart de cette mutation des villes qui touche l’espace et les rythmes urbains, les liens sociaux, les services et les commerces, les loisirs et les transports, l’administration et la politique.


“Peut-on faire en sorte que
les dimensions physique,
sociale et numérique
soient mises au service
d’une ville à la fois
plus attentive à chacun,
et plus familière à tous?”


Un intéressant ouvrage aux éditions de « la fabrique des possibles » A télécharger en cliquant ici !